Il faut que je transpire beaucoup pour perdre du poids plus rapidement.

Voilà une idée fausse que l’on entend souvent. Courir ou réaliser une activité physique avec un surplus de couches ou avec des vêtements non respirant dans le but de perdre rapidement du poids n’apportera pas les résultats escomptés.

Bien qu’il y ait effectivement une perte de poids significative observée après l’effort, celle-ci n’est en réalité qu’une perte d’eau due à la transpiration, le poids perdu sera donc repris lors de la réhydratation effectuée après l’exercice. D’autre part cette technique peut s’avérer « risquée » car elle peut conduire à la déshydratation au cours de l’effort si l’apport en eau n’est pas suffisant au cours de celui-ci. Toutefois le fait de transpirer beaucoup aide à éliminer les toxines produites par le corps et permet de faire circuler les fluides au sein de celui-ci, ce qui va permette de déloger les graisses stagnantes.

Alors plutôt que de vous sentir mal au cours de vos activités physiques, je vous conseille de compléter celles-ci par une séance de sauna/hammam le cumul des deux vous permettant d’avoir les mêmes résultats en prenant plus de plaisir dans le sport et en ajoutant un aspect relaxation après celui-ci.

La marche nuit à un entraînement de course à pied !

Tout dépend de votre niveau d’expérience en course à pied et de la conception de vos séances d’entrainements. Si vous courez des semi-marathons, la marche pourra être abordée dans l’entrainement en exercice de transition lors d’un travail d’amélioration de la VMA (vitesse maximal aérobie) mais à ce niveau là  cette marche n’apportera pas en elle même pas de progression.

Par contre si vous n’avez jamais couru, alors introduire de la marche dans vos séances de running n’en sera que plus bénéfique. Malheureusement la crainte du regard des autres et la conception que l’on se fait de la course à pied font que l’on ne voit pas de personnes marcher ou en tout cas pas au bon moment. Je m’explique dans votre tête vous prévoyez de courir ce week-end vous prévoyez donc de partir 1 heure faire un footing. Au bout de 10 minutes malheureusement il ne vous est plus possible de courir, souffle coupé, jambes lourdes, parfois la tête qui tourne un peu. Vous venez de brûler les étapes, la course a pied n’est pas innée contrairement à ce qu’on pourrait penser, vous vous sentez « nul », vous êtes démotivé, en plus vous marchez et avez la sensation que de ce fait tous le monde vous regarde ! «  Ah ah regarde,  il marche ! ». Il faut prendre conscience que comme dans toute activité il y a une progression à suivre pour s’améliorer. Sans entraînement on n’est pas capable de courir 1 heure en continues.

C’est donc à ce moment que  la marche entre en compte dans une séance de running lorsque l’on débute.

On part toujours pour courir 1 heure voir même plus, par contre on va alterner par exemple 10 minutes de course à un rythme où on peut maintenir une conversation puis 10 minutes de marche. Et petit a petit on va venir diminuer le temps de marche entre les courses (ceci n’est qu’un exemple de progression d’entrainement pour la course a pied). Et petit à petit on va pouvoir réaliser des séances plus longues de course à pied. Au lieu de tenir « seulement 10, 15,20 minutes » avant de rentrer à la maison vous allez pouvoir, grâce à la marche, courir l’équivalent d’une 1heure mais en fractionné. Et vous rentrerez chez vous certes fatigué mais fiers d’avoir pu passer autant de temps à courir. Quant au regard des autres, il vous paraîtra moins inquisiteur car vous savez maintenant que eux aussi sont passés par là.

L’échauffement n’est pas utile à mon niveau.

Au contraire l’échauffement est primordial et indispensable, c’est le petit déjeuner de votre séance de running, de votre séance de renforcement musculaire, ou de toutes autres activités physiques (ski, randonnée, vtt, escalade, natation …). Quelque soit votre niveau de pratique vous devez impérativement vous échauffer !

L’échauffement permet de mettre en route les métabolismes énergétiques et de préparer l’organisme aux sollicitations mécaniques et physiologiques rencontrées dans les exercices effectués ensuite. Il va permettre d’éviter les accidents musculaires mais aussi améliorer vos performances lors de votre séance. N’oubliez pas que l’échauffement doit être à la fois cardiovasculaire (petite course, bondissement, ..) et articulaires (étirement activo-dynamique, mobilisation articulaire, ..).

Un bon échauffement permettra également une meilleure récupération.

Faux : Une petite bière après l’effort ça fait du bien et ça aide à récupérer ?!

Voilà bien une idée reçue qui prend l’eau. Celle-ci provient d’Emil Zatopek triple médaillé olympique à Helsinki en 1952 une référence me direz-vous. Celui-ci buvait des bières après ses courses de fond et demi-fond et parfois même lors des ravitaillements au cours de ces épreuves. Seulement à cette époque l’entrainement et les recherches scientifiques sur le sport n’en étaient pas au niveau ou elles en sont aujourd’hui. Et les sportifs tentaient de copier ce que se faisait les meilleurs pour améliorer leurs performances.

C’est le genre de mythe auquel on tend à vouloir croire (boire une petite bière c’est sympa), mais si Zatopek avait prôné et réalisé de longues apnées (par exemple) pour favoriser la récupération le mythe aurait sûrement disparu depuis longtemps. Cette idée a aussi été massivement véhiculée par le monde du rugby et grâce, entre autre, au XV de la rose avant de se propager à tous le petit monde de l’ovalie.

Les pros bière me diront qu’elle est riche en minéraux, en vitamine B6 et B12, qu’elle est calorique, que le malt et le houblon apportent des flavoïdes composant qui joue un rôle important dans le ralentissement du vieillissement des cellules.

Ces affirmations ne sont pas fausses cependant elles ne sont pas intéressante si on veut améliorer sa récupération.

Certes la bière contient de minéraux mais pas ou peu de sodium (sel) très utile pour la récupération des cellules et indispensable pour fluidifier le sang ce qui permet de faciliter la solubilisation des déchets et, par conséquent, leur élimination.

D’autre part la bière a des propriétés diurétiques (favorise le besoin d’uriner). Or après un effort le corps a besoin et cherche à refaire ses réserves en eau pour compenser la déshydratation survenue pendant l’exercice, malheureusement du fait de ses propriétés diurétique la bière va accentuer cette déshydratation. Par ailleurs l’aspect gazeux de la boisson va venir perturber l’estomac et donc la digestion. La présence d’alcool va quand à elle faire travailler le foie or ces 2 organes déjà bien sollicités pendant l’effort ont plutôt besoin d’être mis au repos. L’alcool vient aussi  accroître les propriétés diurétiques de cette boisson, mais il va aussi perturber la  re-synthétisation des réserves glycogéniques, et donc ralentir les mécanismes de récupération. De plus il va amener une composante calorifique (chaleur) au corps or celui-ci tend plutôt lors de la récupération à retrouver une température normale.

On observe donc que les bienfaits de la bière après l’effort sont moins importants que les troubles qu’elle va occasionner. Je vous recommande donc de ne pas consommer de bière directement après l’effort en guise de boisson de récupération.

Cependant après s’être bien étiré, douché, et réhydraté rien ne vous empêche de partager une bière (pas plus et un demi seulement) entre amis ou compétiteurs pour raconter vos exploits ou sensations de la journée, attendez toutefois 2 ou 3 heures avant de consommer celle-ci.

En conclusion, je dirai que bien qu’elle n’ait pas de réelles vertus pour la récupération directement après l’effort la bière en à d’autres : celles de la cohésion et du partage.

Santé !